Le secteur privé des affaires dominé par des petits bourgeois compradors et arrivistes est prise au piège. Il ne trouve pas encore la bonne formule pour sortir la tête de l’eau.
Déjà certains d’entre eux font l’objet de sanctions imposées par le Canada et l’ONU (en attendant d’autres sanctions qui s’enviennent dans les prochains jours avant et après l’arrivée de la force multinationale dans le pays), d’autres de leur côté sont endettés jusqu’au cou et se trouve au bord de la faillite. Ils ont pris dans leur propre piège qui consiste à faire d’Haiti une terre invivable.
En plus de leur implication dans la corruption, le trafic de produits illicites, la contrebande et l’industrie du banditisme dans le pays, ils contrôlent depuis bon nombre d’années nos politiciens afin de sauvegarder leurs intérêts économiques dans le pays.
Aujourd’hui, avec cette transition, ils cherchent à tout prix à s’accaparer de la primature en endossant un des leurs, un ancien candidat déchu sans cv, sans expérience et connaissance de la gestion des affaires publiques. Ils ont mis des fonds d’une banque au bord de la faillite (la BUH) à sa disposition pour corrompre certains membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Selon certaines sources internes d’un Accord au CP, l’un des conseillers endettés à cause du kidnapping dont il a été victime est en passe de recevoir une forte somme et des biens immobiliers en échange de son vote et d’un portefeuille Ministeriel, le MSPP, au profit du candidat de la bourgeoisie.
Mais, forte heureusement la communauté internationale suit de près les transactions et les tractations et préparent des sanctions sévères à l’encontre de ces diables en costume.
Et, le pire, c’est que leur candidat n’arrive pas à s’imposer dans l’opinion puisqu’il ne détient pas les compétences en la matière. Il ne mise que sur le pouvoir de l’argent. Face à cela, certains membres influents du secteur privé tentent de consulter d’autres candidats qui offriraient une image plus consensuelle et qui ressemblerait plus au peuple, pour ne pas être ébranlé dans leur positionnement.
De ce fait, nous appelons la population et toutes les organisations de lutte contre la corruption de la société civile à enquêter sur les transactions irregulières en cours autour du choix du PM puis à continuer à informer les institutions internationales afin de sanctionner les marchands de votes au Conseil Presidentiel.
Non à la corruption au Conseil Presidentiel
Sony Jean Estimable
Internationaliste, M.A
Politologue